Une bulle cosmique étrange et envoutante…
Cold Womb Descent. Ce mystérieux projet est le fruit de l'imagination de deux cosmonautes, qui, influencés par la voute céleste et la voie lactée décidèrent de nous offrir une musique à la hauteur de leurs observations de nuages de poussières et de naissances d'étoiles.
Le premier astronaute est tout simplement Eija Risen, polonais ayant déjà plusieurs projets sur les bras dont un en compagnie du russe d'Annorkoth, Astral Monolith.
Associé à Tabique venu du Mexique et ayant seulement un petit projet d'Ambient sur les bras, Vozrozhdeniya, voilà qu'ils nous font embarquer à bord de leur vaisseau d'exploration en 2011 lors de la sortie de leur premier album éponyme.
En ce début 2012, voilà qu'ils cherchent à recevoir les transmissions de "Ldaovh", mystérieuse chose qui semblerait être une autre galaxie, ou qui sait, une autre planète, un astronef perdu dans la galaxie...
Et lorsque débute le premier titre, on entre dans une bulle sphérique à la fois sombre et physique ou toutes raison déroge à la règle, on se voit flotter dans un univers sans fin... et lorsque les étranges samples de voix radio-off de "Reactivation of the Industrial Sphere", tout s'écroule et on est envoyés dans un autre univers, cette fois plus malsain et tourmenté avec ces battements rapides qui secouent l'esprit.
Puis tout s'écoule tranquillement, le voyage est sans encombre et l'on peut découvrir l'univers allégrement grâce à ces magnifiques titres atmosphériques que sont "Channeling the New Sources of Energy", "Landscapes of the Future Rising", "Within Alien Ocean Biome"; purement dans ce style que l'on peut nommer le "Space Ambient", mais largement influencé par le Space Black Métal version Darkspace ou encore le Dark Ambient de Undiscovered Moons Of Saturn.
Mais viens le moment de se poser sur une autre planète et visiter son patrimoine étrange et glauque, puisque "Dark Forests and Unknown Lifeforms" nous fait pénétrer sur un territoire inconnu et horriblement stressant, où l'on rencontre des êtres monstrueux, enfin, un titre plutôt dérangeant qui ne sera surement pas apprécié par tout le monde, du moins, si vous avez pu aimer les précédents titres calmes et planants, celui-ci n'est pas de tout repos...
Et de même lorsque Ldaovh reçoit la transmission, ce sont toujours ces battements incessants et une voix radio-off grésillante qui perturbent l'atmosphère, mettant l'esprit à rude épreuve...
Mais malgré tout l'album avance dans une atmosphère relativement planante, et outre les quelques titres plus malsains, la musique que nous offrent les deux astronautes sera forcément appréciée par n"importe quel amateur d'Ambient voire de Downtempo, alors laissez vous porter par ces sons cristallins sortis directement de l'esprit (et des claviers!!) des deux commandants de bord, et partez en voyage dans l'espace avec Cold Womb Descent...
Un second album plus que réussi, "Rise of Ldaovh" est non seulement le fruit de l'imagination de deux personnes à surveiller de près, mais aussi le fruit d'un potentiel déjà bien présent mais qui ne demande qu'à être exploité davantage. Le parfait mélange entre Drone, Space Ambient, Black Ambient et Dark Ambient, les amateurs risquent de ne pas être déçus.
Béon. 18/20
Le premier astronaute est tout simplement Eija Risen, polonais ayant déjà plusieurs projets sur les bras dont un en compagnie du russe d'Annorkoth, Astral Monolith.
Associé à Tabique venu du Mexique et ayant seulement un petit projet d'Ambient sur les bras, Vozrozhdeniya, voilà qu'ils nous font embarquer à bord de leur vaisseau d'exploration en 2011 lors de la sortie de leur premier album éponyme.
En ce début 2012, voilà qu'ils cherchent à recevoir les transmissions de "Ldaovh", mystérieuse chose qui semblerait être une autre galaxie, ou qui sait, une autre planète, un astronef perdu dans la galaxie...
Et lorsque débute le premier titre, on entre dans une bulle sphérique à la fois sombre et physique ou toutes raison déroge à la règle, on se voit flotter dans un univers sans fin... et lorsque les étranges samples de voix radio-off de "Reactivation of the Industrial Sphere", tout s'écroule et on est envoyés dans un autre univers, cette fois plus malsain et tourmenté avec ces battements rapides qui secouent l'esprit.
Puis tout s'écoule tranquillement, le voyage est sans encombre et l'on peut découvrir l'univers allégrement grâce à ces magnifiques titres atmosphériques que sont "Channeling the New Sources of Energy", "Landscapes of the Future Rising", "Within Alien Ocean Biome"; purement dans ce style que l'on peut nommer le "Space Ambient", mais largement influencé par le Space Black Métal version Darkspace ou encore le Dark Ambient de Undiscovered Moons Of Saturn.
Mais viens le moment de se poser sur une autre planète et visiter son patrimoine étrange et glauque, puisque "Dark Forests and Unknown Lifeforms" nous fait pénétrer sur un territoire inconnu et horriblement stressant, où l'on rencontre des êtres monstrueux, enfin, un titre plutôt dérangeant qui ne sera surement pas apprécié par tout le monde, du moins, si vous avez pu aimer les précédents titres calmes et planants, celui-ci n'est pas de tout repos...
Et de même lorsque Ldaovh reçoit la transmission, ce sont toujours ces battements incessants et une voix radio-off grésillante qui perturbent l'atmosphère, mettant l'esprit à rude épreuve...
Mais malgré tout l'album avance dans une atmosphère relativement planante, et outre les quelques titres plus malsains, la musique que nous offrent les deux astronautes sera forcément appréciée par n"importe quel amateur d'Ambient voire de Downtempo, alors laissez vous porter par ces sons cristallins sortis directement de l'esprit (et des claviers!!) des deux commandants de bord, et partez en voyage dans l'espace avec Cold Womb Descent...
Un second album plus que réussi, "Rise of Ldaovh" est non seulement le fruit de l'imagination de deux personnes à surveiller de près, mais aussi le fruit d'un potentiel déjà bien présent mais qui ne demande qu'à être exploité davantage. Le parfait mélange entre Drone, Space Ambient, Black Ambient et Dark Ambient, les amateurs risquent de ne pas être déçus.
Béon. 18/20
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