Les marionnettistes du Nord sont visiblement énervés, voilà un album qui va vous clouer sur place!!
Voilà maintenant six bonnes années que les Suédois de Marionette se sont fait un nom sur la scène Death Mélodique scandinave avec "Spite" et "Enemies", leur deux précédents opus. De conséquents changements de line-up dont le départ de Alex Widén au chant en 2010 et l'arrivée Alexander Andersson pour le remplacer aurait pu effrayer les fans imaginant la descente vertigineuse qu'aurait pu faire le groupe si ce nouveau chanteur avait transformé Marionette.
Alexander ayant joué auparavant dans Svartnar, groupe de Black Metal aux ambiances Doom, on aurait pu donc croire que l'on ressentirait de ces influences dans "Nerve", mais finalement, voilà un album qui sort vraiment du lot et qui va vous en envoyer de la sensation. Cet album, décalé de sa date de sortie pour arriver enfin en ce début décembre, a fait sacrément saliver les fans tellement il était dur d'attendre mais voilà, il est là, alors c'est parti ! la pochette, est, à première vue, très simple et plutôt jolie, dans un style proche de "Spite" mais ça s’arrête là, rien de rocambolesque qui fait rêver.
"Enemies" et "Spite" nous ayants présentés un Death Mélodique puissant mais souvent un peu banal et répétitif, parfois laissant un peu sur notre faim, voici "Nerve" qui apporte de la fraicheur et du renouveau.
La première chose que l'on écoute est évidemment le chant : puissant, bien growlé, Alex parait faire ça depuis toujours et celui-ci s'enfile comme du beurre, sans accrochages et maladresses.
La touche de nouveauté apportée par ce nouveau chanteur est l'ajout de chant clair, discret, mais suffisant pour rendre une musique des plus mélodiques, entraînantes et de temps à autre un peu planante, souvent utilisé en arrière ou en refrain, il est magnifiquement bien dosé, les deux titres "Remember Your Name" et "Revelation 6:8" sont le parfait exemple que celui-ci est maîtrisé à merveille. Il y a aussi une certaine ressemblance avec le beau chant de Jacob Magnusson de Eventide, surtout dans le titre "A New High".
Des éléments électroniques sont aussi beaucoup plus présents, ils se fondent dans le décors et se marient excellemment bien avec le tempo et la double pédale mais sont aussi le grand point faible de "Nerve" : au début, on ne fait pas trop attention, mais on se rend compte que cette musique nous fait penser à quelque chose... Et là, on réécoute, et ça y est : Sybreed! Marionette n'a pas fait de plagiat, loin de là, mais des passages au chant, souvent assez longs et cette touche électro rapprochent la musique de celle du combo suisse, "From Marionette with Love" et "The Last" sont les plus flagrants. Mais heureusement que c'est bien fait, très bien fait même, ce qui n'altère donc en rien l'écoute de l'album et on oublie finalement assez rapidement cette ressemblance.
Linus Johansson, claviériste depuis la formation du groupe a opté pour une musique plus entraînante, mélodique et symphonique comme dans "Something Forgotten", enfin, meilleurs que dans les deux précédents albums qui étaient beaucoup plus brutaux et on espère donc que le groupe va continuer dans sa lancée ! Les riffs sont quant à eux, très techniques, mélodieux et acérés, on ressent là toute l’œuvre du maître, une certaine maîtrise qui fait frissonner de plaisir.
Des titres parfois très atmosphériques ("Smile Or Die Trying") grâce aux claviers, mais tous dans la même idée, l'album s'enfile très vite malgré sa durée assez longue (surtout avec l'édition des bonus) et envoie décidément un sacré choc, on ne s'ennuie pas une seconde! Les autres instruments sont bien dans la veine des précédents, le jeu sur les guitares va en impressionner plus d'un et on se surprend de chantonner quelques airs qui nous trottent dans la tête...
Donc, oublions ces changements de line-up et ces quelques petits défauts et l'album s'écoute vraiment bien, un traditionnel qui deviendra surement incontournable dans l'univers du Death Mélodique!
Je tiens donc à rassurer tout les fans inquiétés par l'arrivée du nouveau chanteur et je précise que, au lieu de se perdre, Marionette vient de s'affirmer encore plus avec cet album et les voilà repartis!!!
Béon. 16/20
Alexander ayant joué auparavant dans Svartnar, groupe de Black Metal aux ambiances Doom, on aurait pu donc croire que l'on ressentirait de ces influences dans "Nerve", mais finalement, voilà un album qui sort vraiment du lot et qui va vous en envoyer de la sensation. Cet album, décalé de sa date de sortie pour arriver enfin en ce début décembre, a fait sacrément saliver les fans tellement il était dur d'attendre mais voilà, il est là, alors c'est parti ! la pochette, est, à première vue, très simple et plutôt jolie, dans un style proche de "Spite" mais ça s’arrête là, rien de rocambolesque qui fait rêver.
"Enemies" et "Spite" nous ayants présentés un Death Mélodique puissant mais souvent un peu banal et répétitif, parfois laissant un peu sur notre faim, voici "Nerve" qui apporte de la fraicheur et du renouveau.
La première chose que l'on écoute est évidemment le chant : puissant, bien growlé, Alex parait faire ça depuis toujours et celui-ci s'enfile comme du beurre, sans accrochages et maladresses.
La touche de nouveauté apportée par ce nouveau chanteur est l'ajout de chant clair, discret, mais suffisant pour rendre une musique des plus mélodiques, entraînantes et de temps à autre un peu planante, souvent utilisé en arrière ou en refrain, il est magnifiquement bien dosé, les deux titres "Remember Your Name" et "Revelation 6:8" sont le parfait exemple que celui-ci est maîtrisé à merveille. Il y a aussi une certaine ressemblance avec le beau chant de Jacob Magnusson de Eventide, surtout dans le titre "A New High".
Des éléments électroniques sont aussi beaucoup plus présents, ils se fondent dans le décors et se marient excellemment bien avec le tempo et la double pédale mais sont aussi le grand point faible de "Nerve" : au début, on ne fait pas trop attention, mais on se rend compte que cette musique nous fait penser à quelque chose... Et là, on réécoute, et ça y est : Sybreed! Marionette n'a pas fait de plagiat, loin de là, mais des passages au chant, souvent assez longs et cette touche électro rapprochent la musique de celle du combo suisse, "From Marionette with Love" et "The Last" sont les plus flagrants. Mais heureusement que c'est bien fait, très bien fait même, ce qui n'altère donc en rien l'écoute de l'album et on oublie finalement assez rapidement cette ressemblance.
Linus Johansson, claviériste depuis la formation du groupe a opté pour une musique plus entraînante, mélodique et symphonique comme dans "Something Forgotten", enfin, meilleurs que dans les deux précédents albums qui étaient beaucoup plus brutaux et on espère donc que le groupe va continuer dans sa lancée ! Les riffs sont quant à eux, très techniques, mélodieux et acérés, on ressent là toute l’œuvre du maître, une certaine maîtrise qui fait frissonner de plaisir.
Des titres parfois très atmosphériques ("Smile Or Die Trying") grâce aux claviers, mais tous dans la même idée, l'album s'enfile très vite malgré sa durée assez longue (surtout avec l'édition des bonus) et envoie décidément un sacré choc, on ne s'ennuie pas une seconde! Les autres instruments sont bien dans la veine des précédents, le jeu sur les guitares va en impressionner plus d'un et on se surprend de chantonner quelques airs qui nous trottent dans la tête...
Donc, oublions ces changements de line-up et ces quelques petits défauts et l'album s'écoute vraiment bien, un traditionnel qui deviendra surement incontournable dans l'univers du Death Mélodique!
Je tiens donc à rassurer tout les fans inquiétés par l'arrivée du nouveau chanteur et je précise que, au lieu de se perdre, Marionette vient de s'affirmer encore plus avec cet album et les voilà repartis!!!
Béon. 16/20
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