Un 1er album tout aussi encouragant que bluffant!!
Le Death Mélodique... Le style de toutes les polémiques, mais aussi de plus en plus répandu sur la scène metal, Satoria en fait partie alors voyons voir ce que ça donne...
Ce jeune combo est fondé aux alentours de 2008 en Australie, pays connu pour les grands AC/DC ou Airbourne ou encore Be'Lakor ou Chaos Divine, ces deux derniers étant probablement une des sources d'inspiration de Satoria.
Le groupe commence donc sa carrière avec un seul opus, "Where Loyalties Lies", un album faisant 52 bonnes minutes et une pochette assez jolie avec cet enfant/poupée et son charmant couteau à la main au milieu de cette foule, au loin se dessine une grande silhouette, centre d'attraction de la foule visiblement.
Maintenant, la musique: et bien pour un premier essai, c'est plutôt pas mal réussi!!
L'assurance de ces gars est assez impressionnante, un son de très bonne qualité pour de l'auto-produit, une musique variée et originale: un album commençant très brutalement avec "Burrows" qui nous offre un chant death puissant et dévastateur, variant aisément les growls très gutturaux et les tendances criardes, on a l'impression qu'Adam Downey fait ça depuis dix ans!!
Tout cela accompagné de magnifiques claviers et de fabuleuses parties orchestrales ne prenant pas le dessus sur le reste de la musique comme dans par exemple le dernier Fleshgod Apocalypse, "Agony", c'est juste un bon accompagnement qui rend plus fluide et mélodieuse la musique.
Par contre, aïe, le chant clair....c'est ce fameux chant clair qui peut faire toute la beauté du Death Mélodique mais qui peut aussi tout gâcher en apportant
des tendances trop Metalcore.
Le chant clair de Satoria ne va pas jusque là mais est évidemment bien trop présent.
Même si le chemin est long avant de rattraper "Speed Strid", on sent du bon boulot et un prodigieux effort à chaque chanson. On ressent une puissante influence de Chris Clancy, célèbre chanteur de Mutiny Within, un peu maladroit de temps en temps (surtout dans Godspeed, heureusement que le chant death et tout le reste est là pour rattraper et ce chant clair se stabilise vers 04:20 min, donc ça va), Adam Downey a également tendance à un peu trop monter dans l'aigu, parfois très bien fait, il faut le reconnaitre, mais tellement beau et mélodieux dans la majorité des titres, on se demande finalement ce que serait Satoria sans ce fabuleux chant clair!
La chanson "Slumbers" est celle qui met ce chant le plus en valeur, ne comportant pas de chant death, malgré un début légèrement raté avec juste le piano et cette voix "a capella", la suite est très bonne tout de même, le refrain étant magnifique.
"Brother War" est un très bon titre lui aussi, avec des parties death très guturales, le magnifique chant clair assuré parfaitement tout au long de la chanson et encore plus au refrain, des riffs de guitares variant enormément entre le "old school" à la sauce suédoise et le technique, le piano nous offre soudainement un passage "boogie-woogie", Jerry Lee Lewis se serait-il réincarné et mis à faire du metal???
Non, c'est bien du Satoria que vous écoutez, "Brother War" est juste un titre très original mélangeant pas mal de choses, malgré le "Set You Back!" parlé qui fait penser à du 'core, dommage...
Le dernier titre, du nom de l'album, "Where Loyalties Lies" est très long, presque 12 minutes, mais passe aussi vite que les titres précédents, il est très bon dans son ensemble.
On se dit que 9 titres pour un album, c'est assez peu même si certains sont relativement longs, surtout en sachant qu'il y a deux interludes ("At the Feet of the Giants" et "Flock"), donc 7 réels titres , on attend un futur album peut-être un peu plus travaillé à ce niveau là..
Mais bon, finalement, des musiques très variées, chaque titre a sa propre "personnalité", ils sont complexes - on ressent un long travail - et très techniques tout en étant mélodiques à point!
Tout cela est assez surprenant, et on s'étonne qu'un si jeune groupe parvienne à nous offrir une telle musique, très agréable à l'écoute.
Avec l'artwork et la qualité sonore ainsi que cette musique si typée, Satoria a vraiment voulu épater pour une première galette et c'est plutôt très bien fait, l'album est attirant à la première écoute et s'apprécie dans ses défauts!
Mais si Satoria veut vraiment sortir du moule et se démarquer, il ne reste qu'une amélioration au niveau du chant clair en laissant tout le reste comme c'est et ils seront bien partis!
Ce qui est aussi dommage c'est que l'album ne soit disponible qu'auprès du groupe et que ce dernier ne se produise qu'en Australie...
Je le conseille donc à tous les fans de bon mélodeath symphonique!!
Béon. 16/20
Ce jeune combo est fondé aux alentours de 2008 en Australie, pays connu pour les grands AC/DC ou Airbourne ou encore Be'Lakor ou Chaos Divine, ces deux derniers étant probablement une des sources d'inspiration de Satoria.
Le groupe commence donc sa carrière avec un seul opus, "Where Loyalties Lies", un album faisant 52 bonnes minutes et une pochette assez jolie avec cet enfant/poupée et son charmant couteau à la main au milieu de cette foule, au loin se dessine une grande silhouette, centre d'attraction de la foule visiblement.
Maintenant, la musique: et bien pour un premier essai, c'est plutôt pas mal réussi!!
L'assurance de ces gars est assez impressionnante, un son de très bonne qualité pour de l'auto-produit, une musique variée et originale: un album commençant très brutalement avec "Burrows" qui nous offre un chant death puissant et dévastateur, variant aisément les growls très gutturaux et les tendances criardes, on a l'impression qu'Adam Downey fait ça depuis dix ans!!
Tout cela accompagné de magnifiques claviers et de fabuleuses parties orchestrales ne prenant pas le dessus sur le reste de la musique comme dans par exemple le dernier Fleshgod Apocalypse, "Agony", c'est juste un bon accompagnement qui rend plus fluide et mélodieuse la musique.
Par contre, aïe, le chant clair....c'est ce fameux chant clair qui peut faire toute la beauté du Death Mélodique mais qui peut aussi tout gâcher en apportant
des tendances trop Metalcore.
Le chant clair de Satoria ne va pas jusque là mais est évidemment bien trop présent.
Même si le chemin est long avant de rattraper "Speed Strid", on sent du bon boulot et un prodigieux effort à chaque chanson. On ressent une puissante influence de Chris Clancy, célèbre chanteur de Mutiny Within, un peu maladroit de temps en temps (surtout dans Godspeed, heureusement que le chant death et tout le reste est là pour rattraper et ce chant clair se stabilise vers 04:20 min, donc ça va), Adam Downey a également tendance à un peu trop monter dans l'aigu, parfois très bien fait, il faut le reconnaitre, mais tellement beau et mélodieux dans la majorité des titres, on se demande finalement ce que serait Satoria sans ce fabuleux chant clair!
La chanson "Slumbers" est celle qui met ce chant le plus en valeur, ne comportant pas de chant death, malgré un début légèrement raté avec juste le piano et cette voix "a capella", la suite est très bonne tout de même, le refrain étant magnifique.
"Brother War" est un très bon titre lui aussi, avec des parties death très guturales, le magnifique chant clair assuré parfaitement tout au long de la chanson et encore plus au refrain, des riffs de guitares variant enormément entre le "old school" à la sauce suédoise et le technique, le piano nous offre soudainement un passage "boogie-woogie", Jerry Lee Lewis se serait-il réincarné et mis à faire du metal???
Non, c'est bien du Satoria que vous écoutez, "Brother War" est juste un titre très original mélangeant pas mal de choses, malgré le "Set You Back!" parlé qui fait penser à du 'core, dommage...
Le dernier titre, du nom de l'album, "Where Loyalties Lies" est très long, presque 12 minutes, mais passe aussi vite que les titres précédents, il est très bon dans son ensemble.
On se dit que 9 titres pour un album, c'est assez peu même si certains sont relativement longs, surtout en sachant qu'il y a deux interludes ("At the Feet of the Giants" et "Flock"), donc 7 réels titres , on attend un futur album peut-être un peu plus travaillé à ce niveau là..
Mais bon, finalement, des musiques très variées, chaque titre a sa propre "personnalité", ils sont complexes - on ressent un long travail - et très techniques tout en étant mélodiques à point!
Tout cela est assez surprenant, et on s'étonne qu'un si jeune groupe parvienne à nous offrir une telle musique, très agréable à l'écoute.
Avec l'artwork et la qualité sonore ainsi que cette musique si typée, Satoria a vraiment voulu épater pour une première galette et c'est plutôt très bien fait, l'album est attirant à la première écoute et s'apprécie dans ses défauts!
Mais si Satoria veut vraiment sortir du moule et se démarquer, il ne reste qu'une amélioration au niveau du chant clair en laissant tout le reste comme c'est et ils seront bien partis!
Ce qui est aussi dommage c'est que l'album ne soit disponible qu'auprès du groupe et que ce dernier ne se produise qu'en Australie...
Je le conseille donc à tous les fans de bon mélodeath symphonique!!
Béon. 16/20
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