Une association qui sera très fructueuse...
Si quelqu'un m'avait parlé récemment de ce que faisait Bjorn Strid, le célèbre chanteur de Soilwork, j'aurais pensé à l'enregistrement du prochain Soilwork ou Disarmonia Mundi. Certes, ce cher monsieur est très productif sur la scène métal suédoise et a participé à de nombreux albums, mais je n'aurais pas pensé à Blinded In Bliss, une formation... canadienne auquel il participera, un peu dans la même idée que Coldseed en tant que vocaliste, mais accompagné d'une sacré flanque de musiciens, tous plus ou moins expérimentés dans le monde métal!
Car la formation est passée limite inaperçue lors de l'enregistrement de leur nouvel album, histoire de nous faire une sorte de "surprise".
Strid s'est associé à des membres canadiens très talentueux afin de sortir ce projet. Maintenant, qu'en est-il?
Pour commencer, je parlerais du chant : le groupe se compose de deux chanteurs, Bjorn Strid et Rudy Martinez. A première vue, le chant death est bien déchiré, légèrement sombre, hurlé et décharné et puissant (les chanteurs se lâchent carrément dans le dernier titre "Factors Effect"). Et il est vrai que l'alliance Strid-Martinez se fait aisément bien, puisque les chants, bien que celui de Strid soit moins présent, sont bien enchaînés et parfois superposés, cette maîtrise régularisant l'ambiance brutale de l'album, dès le début avec "Deliverance", offrant donc une musique plutôt ambiancée, alternant bien les passages brutaux et les passages plus "doux" et/ou mélodiques .
Et c'est vrai que c'est brutal, puisque le premier titre "Born into Bondage" nous en envoie beaucoup, il semblerait que la violence d'un certain "Late for the Kill, Early for the Slaughter" n'a pas été mise de coté, nous retrouvons donc de nombreuses influences Soilworkiennes, qui ne sont pas pour déplaire...
Nous avons là L'album qui réconciliera tout les amateurs de bon mélodeath pas trop pompeux sur le chant clair : même si celui-ci est bien présent, il se trouve agréable, assez discret et souvent utilisé en fond ou superposé avec le chant death (plutôt bien fait dans "Washed Away"), il fait parfois un peu penser à celui des suédois d'Eventide("Affinity"), cet album pourrait surement contribuer à la relève du groupe s'étant malheureusement séparé. Bien évidemment, Strid ne pouvait pas s’empêcher de placer son chant clair, le faisant bien ressortir dans "The Idea ofPoverty" par exemple mais on retrouve un léger petit manque de mélodie, le suédois aurait-il mis de coté certains "Distance" ou autre "Stabbing the Drama"?
Mais voilà qu'en plus de nous offrir un chant magnifique (ou plutôt, des chants), le groupe est composé d'une fabuleuse instrumentation puisque les deux guitaristes nous offrent des solos vertigineux, des riffs et des blasts-beats à en perdre la raison pour des mélodies entraînantes et des rythmes piétinants qui ne feront pas très plaisir à la nuque de certains!
Et puis, que voit-on d'autre? Ah, oui, Bill Fore, le batteur de Mutiny Within qui nous fournit une batterie ultra-cadencée, une double pédale démesurément puissante et rapide, et puis aussi Pat Kavanagh, le cher bassiste d'Arkaea et des célèbres Threat Signal qui lui aussi nous envoie des riffs tout aussi puissants et efficaces.
Donc, bilan, nous avons là une association d'excellent musiciens, tous expérimentés et ayant le sens du mot "maîtrise" qui nous offrent un album à la qualité irréprochable et aux compositions parfaites, il est simple, mais terriblement efficace.
Voilà donc l'album que doit se procurer tout bon fans de Soilwork, avis donc aux amateurs de bon mélodeath suédois-cannadien, une révélation de 2012 qui n'était pas prévue!
Béon. 16/20
Car la formation est passée limite inaperçue lors de l'enregistrement de leur nouvel album, histoire de nous faire une sorte de "surprise".
Strid s'est associé à des membres canadiens très talentueux afin de sortir ce projet. Maintenant, qu'en est-il?
Pour commencer, je parlerais du chant : le groupe se compose de deux chanteurs, Bjorn Strid et Rudy Martinez. A première vue, le chant death est bien déchiré, légèrement sombre, hurlé et décharné et puissant (les chanteurs se lâchent carrément dans le dernier titre "Factors Effect"). Et il est vrai que l'alliance Strid-Martinez se fait aisément bien, puisque les chants, bien que celui de Strid soit moins présent, sont bien enchaînés et parfois superposés, cette maîtrise régularisant l'ambiance brutale de l'album, dès le début avec "Deliverance", offrant donc une musique plutôt ambiancée, alternant bien les passages brutaux et les passages plus "doux" et/ou mélodiques .
Et c'est vrai que c'est brutal, puisque le premier titre "Born into Bondage" nous en envoie beaucoup, il semblerait que la violence d'un certain "Late for the Kill, Early for the Slaughter" n'a pas été mise de coté, nous retrouvons donc de nombreuses influences Soilworkiennes, qui ne sont pas pour déplaire...
Nous avons là L'album qui réconciliera tout les amateurs de bon mélodeath pas trop pompeux sur le chant clair : même si celui-ci est bien présent, il se trouve agréable, assez discret et souvent utilisé en fond ou superposé avec le chant death (plutôt bien fait dans "Washed Away"), il fait parfois un peu penser à celui des suédois d'Eventide("Affinity"), cet album pourrait surement contribuer à la relève du groupe s'étant malheureusement séparé. Bien évidemment, Strid ne pouvait pas s’empêcher de placer son chant clair, le faisant bien ressortir dans "The Idea ofPoverty" par exemple mais on retrouve un léger petit manque de mélodie, le suédois aurait-il mis de coté certains "Distance" ou autre "Stabbing the Drama"?
Mais voilà qu'en plus de nous offrir un chant magnifique (ou plutôt, des chants), le groupe est composé d'une fabuleuse instrumentation puisque les deux guitaristes nous offrent des solos vertigineux, des riffs et des blasts-beats à en perdre la raison pour des mélodies entraînantes et des rythmes piétinants qui ne feront pas très plaisir à la nuque de certains!
Et puis, que voit-on d'autre? Ah, oui, Bill Fore, le batteur de Mutiny Within qui nous fournit une batterie ultra-cadencée, une double pédale démesurément puissante et rapide, et puis aussi Pat Kavanagh, le cher bassiste d'Arkaea et des célèbres Threat Signal qui lui aussi nous envoie des riffs tout aussi puissants et efficaces.
Donc, bilan, nous avons là une association d'excellent musiciens, tous expérimentés et ayant le sens du mot "maîtrise" qui nous offrent un album à la qualité irréprochable et aux compositions parfaites, il est simple, mais terriblement efficace.
Voilà donc l'album que doit se procurer tout bon fans de Soilwork, avis donc aux amateurs de bon mélodeath suédois-cannadien, une révélation de 2012 qui n'était pas prévue!
Béon. 16/20
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