Welcome to the grrrrrreatest circus of the world : Carnival Cadavre!!!!!
« - Dis Papa, dis Maman, on va au cirque??
- Mais oui mon chéri !! »
...
« - Bonjour monsieur!! Trois places s'il vous plait!! »
...
Haaaaaa!! (hurlements) Krzzzzz.... (bruit de tronçonneuse)
Bienvenue chez Hackneyed!!
Bon, je ne vous ferais pas les présentations: Hackneyed, petite formation allemande fondée en 2007 avait sacrément impressionné avec ces deux offrandes précédentes qui avaient beaucoup fait parler d'eux.
Et oui, car le combo ayant une moyenne d'âge plutôt jeune (de 16/17 ans) offre un Death Métal fondé et accrocheur salué maintes fois par les critiques comme le groupe de Death Métal le plus prometteur du moment... et ils ne se sont pas trompés, c'est ce que nous allons voir par la suite.
Déjà, une pochette plutôt tripante pour tout les bons amateurs de gore, l'idée de fond est bien amusante avec ce "clown" qui jongle avec des morceaux humains au milieu d'une fête foraine plutôt... spéciale!
On retrouvera toutes ses idées donc dans la musique, puisque l'introduction ("Raze the Curtain!") commence avec une musique de cirque et le groupe amène des bruitages par-ci par-là, comme à la fin de "Coulrophobia", mais aussi dans les paroles (rien que le titre "Feed the Lions" fait tout de suite penser à quoi on peut s'attendre).
Mais après l'intro, c'est un déluge de blast-beats efficaces et de riffs techniques, accompagnés par une batterie à la double pédale déchaînée; les compos de qualités que nous présente Hackneyed sont bien souvent relevées par des riffs mélodiques aux rythmiques bien entraînantes ("Magic Malignancy") et par des solos époustouflants ("Cure the Obscure").
Dans cette tourmente, un chant death bien placé s’immisce avec des gimmicks ravageusements monstrueux (un tsunami à la fin de "Infinite Family"), des growls sombres et lugubres, le chanteur Philipp Mazal est visiblement très énervé et ça s'entend, mais malgré tout, ce chant est maitrisé et accrocheur, et c'est là que toute la force d'Hackneyed se fait ressentir! Et de temps à autre, il nous présente un chant moins lugubre avec des intonations criardes et déchirées comme dans "Maculate Conception.
Et en plus de ça, on retrouve des guitares très techniques proches des riffs à la Gorod ou Obscura, chose qui montre que le combo a su évoluer au fil du temps. On retrouve également des ambiances un peu metal industriel, avec des guitares et une basse saccadée, et un chant modifié au microphone, le rendant quelque peu difforme ou des voix parlées un peu étranges ("Holy Slapstick").
Et le comble est aussi cette mélodie prenante qui se retrouve à de nombreux titres tels "Cure the Obscure", chanson dans laquelle nous trouvons même une guitare acoustique rendant l'atmosphère planante et envoûtante mais la suite est bien brutale, rassurez-vous!
C'est donc treize titres qui en envoient plein dans la tronche du début jusqu'à la fin, ne laissant pas de répit, et pour le coup, le groupe s'étant surement rendu compte que son premier album était un peu trop court, voilà un disque long de plus de 50 minutes mais qui reste très accrocheur malgré certains titres un peu trop ressemblants les uns aux autres surtout au milieu de l'album, présentant une légère linéarité mais tout de même très discrète, ne changeant pas notre envie d'headbanguer toutes les deux minutes!!
Une excellente découverte pour ceux qui ne connaissait pas le groupe, une claque pour ceux qui avaient déjà adoré les précédents, surtout "Burn After Reaping" qui était déjà bien abouti!!
Béon. 17/20
- Mais oui mon chéri !! »
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« - Bonjour monsieur!! Trois places s'il vous plait!! »
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Haaaaaa!! (hurlements) Krzzzzz.... (bruit de tronçonneuse)
Bienvenue chez Hackneyed!!
Bon, je ne vous ferais pas les présentations: Hackneyed, petite formation allemande fondée en 2007 avait sacrément impressionné avec ces deux offrandes précédentes qui avaient beaucoup fait parler d'eux.
Et oui, car le combo ayant une moyenne d'âge plutôt jeune (de 16/17 ans) offre un Death Métal fondé et accrocheur salué maintes fois par les critiques comme le groupe de Death Métal le plus prometteur du moment... et ils ne se sont pas trompés, c'est ce que nous allons voir par la suite.
Déjà, une pochette plutôt tripante pour tout les bons amateurs de gore, l'idée de fond est bien amusante avec ce "clown" qui jongle avec des morceaux humains au milieu d'une fête foraine plutôt... spéciale!
On retrouvera toutes ses idées donc dans la musique, puisque l'introduction ("Raze the Curtain!") commence avec une musique de cirque et le groupe amène des bruitages par-ci par-là, comme à la fin de "Coulrophobia", mais aussi dans les paroles (rien que le titre "Feed the Lions" fait tout de suite penser à quoi on peut s'attendre).
Mais après l'intro, c'est un déluge de blast-beats efficaces et de riffs techniques, accompagnés par une batterie à la double pédale déchaînée; les compos de qualités que nous présente Hackneyed sont bien souvent relevées par des riffs mélodiques aux rythmiques bien entraînantes ("Magic Malignancy") et par des solos époustouflants ("Cure the Obscure").
Dans cette tourmente, un chant death bien placé s’immisce avec des gimmicks ravageusements monstrueux (un tsunami à la fin de "Infinite Family"), des growls sombres et lugubres, le chanteur Philipp Mazal est visiblement très énervé et ça s'entend, mais malgré tout, ce chant est maitrisé et accrocheur, et c'est là que toute la force d'Hackneyed se fait ressentir! Et de temps à autre, il nous présente un chant moins lugubre avec des intonations criardes et déchirées comme dans "Maculate Conception.
Et en plus de ça, on retrouve des guitares très techniques proches des riffs à la Gorod ou Obscura, chose qui montre que le combo a su évoluer au fil du temps. On retrouve également des ambiances un peu metal industriel, avec des guitares et une basse saccadée, et un chant modifié au microphone, le rendant quelque peu difforme ou des voix parlées un peu étranges ("Holy Slapstick").
Et le comble est aussi cette mélodie prenante qui se retrouve à de nombreux titres tels "Cure the Obscure", chanson dans laquelle nous trouvons même une guitare acoustique rendant l'atmosphère planante et envoûtante mais la suite est bien brutale, rassurez-vous!
C'est donc treize titres qui en envoient plein dans la tronche du début jusqu'à la fin, ne laissant pas de répit, et pour le coup, le groupe s'étant surement rendu compte que son premier album était un peu trop court, voilà un disque long de plus de 50 minutes mais qui reste très accrocheur malgré certains titres un peu trop ressemblants les uns aux autres surtout au milieu de l'album, présentant une légère linéarité mais tout de même très discrète, ne changeant pas notre envie d'headbanguer toutes les deux minutes!!
Une excellente découverte pour ceux qui ne connaissait pas le groupe, une claque pour ceux qui avaient déjà adoré les précédents, surtout "Burn After Reaping" qui était déjà bien abouti!!
Béon. 17/20
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