Un Métal aux relents mélancoliques, un sublime mélange entre Post-Rock et Black Dépressif...
Désormais bien connu sur la scène Métal Russe, B.M., l'unique membre du groupe Annorkoth a habitué ses adeptes à beaucoup de variantes dans ses musiques, ainsi qu'à tous les types de productions.
Mais voilà que celui-ci nous annonce en ce début 2012 qu'il a décidé de se mettre un nouveau projet sur le dos, dénommé A Light In The Dark. A peine quelques mois plus tard, il nous offre un Ep, "Disharmony".
Nous avons donc là 5 titres en perspectives, et on se demande ce que le Russe de Podolsk est allé encore nous amener, car entre le Dark Ambient et le shoegaze, on peut dire qu'on peut s'attendre à tout maintenant!
Mais là, c'est une fois de plus une claque que l'on se prend, comme si "Annorkoth" n'avait pas été suffisant niveau révélations, cet artiste, et je pèse bien le mot, ne cessera donc jamais de nous étonner !
Car déjà, c'est un artwork plutôt sombre que nous avons là, malgré un beau contraste entre les nuages gris pollués et le marron, au thème différent de ce que nous avions eu jusqu'à présent avec Annorkoth, qui était plus penché sur la nature et toutes ses facettes, ici, il est question de la vie urbaine, sombre et triste, aucune vie pure au milieu de ces industries et manufactures polluantes et de ces voitures, le tramway bruyant et l'heure qui tourne avec cette pendule. Et justement, lorsque je parle de vie urbaine, je fais de suite le lien avec le style qui est surement la principale source d'inspiration du bonhomme, le shoegaze. Car si ce style est tout aussi appelé "urban-rock", il a su s'en jouer pour nous offrir une pochette bien au gout du jour à ce niveau là, nous prouvant donc que ces ressources ne manquent pas...
Ainsi, ce sont donc 20 minutes de Black Métal très poussé, penchant entre le Black Atmosphérique et Dépressif, le Métal Mélancolique et Métal Atmosphérique, mélangé avec des influences Rock et Post-Rock (même si les influences Post-Rock shoegaze que le russe aime tant se font bien plus discrètes ici, peut être seulement an niveau du jeu de batterie), tout ça pour nous donner un résultat plutôt convaincant, et, au contraire de ce que peut nous faire croire le titre de l'Ep, très harmonieux que ce soit au niveau des ambiances qu'au niveau des mélodies.
Dès l'écoute du premier titre, "Remembrances", on reconnait ses guitares sonnantes si spéciales et si propres àAnnorkoth même si on ressent un plus gros travail au niveau des mélodies des riffs, et cette batterie discrète, mais quelque chose a changé.
Ce que l'on entend qui perce la musique et qui fait frémir nos oreilles, c'est bien une magnifique mélodie chargée en mélancolie, jouée par des claviers qui se mettent à sonner version orgue de temps en temps, mais qui se trouve à chaque fois mélodieux, à tel point que ces mélodies nous enivrent complètement, si je puisse dire, "Disharmony" est surement la production la plus mélodique qu'ai pu produire B.M.
Puis le chant. Lui aussi a changé. Il est très différent de ce que nous avions pu avoir aussi jusqu'à maintenant: encore plus profond qu'avant, chargé lui aussi en mélancolie mais aussi très dépressif, très grave mais toujours aussi indistinct avec cette éternel sensation de lointain.
Les deux derniers titres, "The Trainstation" et "Disharmony" se voient entièrement instrumentaux, mais si envoûtants, nous avons droit par exemple à une douce guitare acoustique dans le début de "The Trainstation" pour finir avec des mélodies toujours aussi belles, ainsi qu'à des claviers cette fois légèrement différent dans "Disharmony" (considéré comme une outro, de par ces courtes 01:30) car plus planants mais qui sont en réalité le seul instrument du titre.
En réalité, les 20 minutes de cet Ep passent très vite, bien trop vite pour le choc que l'on avait pu prendre à la découverte de ces 5 titres tous plus impressionnants les uns que les autres, donc, oui, le seul défaut de cet Ep, est sa trop courte durée, car même si c'est un Ep, il ne s'apprécie pas assez, on espère donc que le russe tiendra sa promesse lorsqu'il parle d'un probable futur album pour A Light In The Dark...
Béon. 15/20
Mais voilà que celui-ci nous annonce en ce début 2012 qu'il a décidé de se mettre un nouveau projet sur le dos, dénommé A Light In The Dark. A peine quelques mois plus tard, il nous offre un Ep, "Disharmony".
Nous avons donc là 5 titres en perspectives, et on se demande ce que le Russe de Podolsk est allé encore nous amener, car entre le Dark Ambient et le shoegaze, on peut dire qu'on peut s'attendre à tout maintenant!
Mais là, c'est une fois de plus une claque que l'on se prend, comme si "Annorkoth" n'avait pas été suffisant niveau révélations, cet artiste, et je pèse bien le mot, ne cessera donc jamais de nous étonner !
Car déjà, c'est un artwork plutôt sombre que nous avons là, malgré un beau contraste entre les nuages gris pollués et le marron, au thème différent de ce que nous avions eu jusqu'à présent avec Annorkoth, qui était plus penché sur la nature et toutes ses facettes, ici, il est question de la vie urbaine, sombre et triste, aucune vie pure au milieu de ces industries et manufactures polluantes et de ces voitures, le tramway bruyant et l'heure qui tourne avec cette pendule. Et justement, lorsque je parle de vie urbaine, je fais de suite le lien avec le style qui est surement la principale source d'inspiration du bonhomme, le shoegaze. Car si ce style est tout aussi appelé "urban-rock", il a su s'en jouer pour nous offrir une pochette bien au gout du jour à ce niveau là, nous prouvant donc que ces ressources ne manquent pas...
Ainsi, ce sont donc 20 minutes de Black Métal très poussé, penchant entre le Black Atmosphérique et Dépressif, le Métal Mélancolique et Métal Atmosphérique, mélangé avec des influences Rock et Post-Rock (même si les influences Post-Rock shoegaze que le russe aime tant se font bien plus discrètes ici, peut être seulement an niveau du jeu de batterie), tout ça pour nous donner un résultat plutôt convaincant, et, au contraire de ce que peut nous faire croire le titre de l'Ep, très harmonieux que ce soit au niveau des ambiances qu'au niveau des mélodies.
Dès l'écoute du premier titre, "Remembrances", on reconnait ses guitares sonnantes si spéciales et si propres àAnnorkoth même si on ressent un plus gros travail au niveau des mélodies des riffs, et cette batterie discrète, mais quelque chose a changé.
Ce que l'on entend qui perce la musique et qui fait frémir nos oreilles, c'est bien une magnifique mélodie chargée en mélancolie, jouée par des claviers qui se mettent à sonner version orgue de temps en temps, mais qui se trouve à chaque fois mélodieux, à tel point que ces mélodies nous enivrent complètement, si je puisse dire, "Disharmony" est surement la production la plus mélodique qu'ai pu produire B.M.
Puis le chant. Lui aussi a changé. Il est très différent de ce que nous avions pu avoir aussi jusqu'à maintenant: encore plus profond qu'avant, chargé lui aussi en mélancolie mais aussi très dépressif, très grave mais toujours aussi indistinct avec cette éternel sensation de lointain.
Les deux derniers titres, "The Trainstation" et "Disharmony" se voient entièrement instrumentaux, mais si envoûtants, nous avons droit par exemple à une douce guitare acoustique dans le début de "The Trainstation" pour finir avec des mélodies toujours aussi belles, ainsi qu'à des claviers cette fois légèrement différent dans "Disharmony" (considéré comme une outro, de par ces courtes 01:30) car plus planants mais qui sont en réalité le seul instrument du titre.
En réalité, les 20 minutes de cet Ep passent très vite, bien trop vite pour le choc que l'on avait pu prendre à la découverte de ces 5 titres tous plus impressionnants les uns que les autres, donc, oui, le seul défaut de cet Ep, est sa trop courte durée, car même si c'est un Ep, il ne s'apprécie pas assez, on espère donc que le russe tiendra sa promesse lorsqu'il parle d'un probable futur album pour A Light In The Dark...
Béon. 15/20
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