Un album riche et varié qui risque de vous faire changer à jamais votre vision du vrai Thrash/Death!
La scène métal Italienne s’est toujours vue très active depuis longtemps, voyant fleurir de nombreux groupes officiant dans les styles les plus variés devenant même des références pour certains genres et rivalisant à merveille avec la scène Scandinave : Hour Of Penance et Fleshgod Apocalypse en matière de Death Brutal/Technique,Disarmonia Mundi ou Dark Lunacy en matière de Death Mélodique ou tout simplement Rhapsody Of Fire en matière de Power Métal.
Mais dans le style Thrash/Death, on peut dire qu’il y en a peu, à part peut être Golem ou Bulldozer qui se rapprochent du style sans en faire entièrement partie. Mais voilà qu’arrive Tales Of Deliria en 2003, le groupe qui risque fortement de devenir le représentant de ce pays en matière de Thrash/Death Métal.
Malgré deux démos et un unique Ep, le groupe débute plutôt difficilement, mais ne se décourage pas et voilà que le quintet enfin au complet après pas mal de changements dans le line-up nous offre "Beyond the Line" aux alentours d'octobre 2011, leur premier album studio paru sous le petit label "To React Records" et enregistré à "WestLink Studios", en Italie puis masterisé dans le célebre "Finnvox Studios".
Avec une pochette plutôt dérangeante mais étrangement agréable avec un mélange de couleurs et de contrastes efficaces, les Italiens se sont attelés à ce qui risque de faire ravage chez les amateurs de bon métal.
Chez Tales Of Deliria, préparez-vous donc à un métal sans merci qui ne fait pas dans la dentelle: ici, il est question de rapidité d’exécution, de violence et de vitesse, une musique technique et efficace dont je m'en vais vous conter les mérites, s'il y a bien un groupe qui peut vous faire "délirer", c'est bien Tales Of Deliria (je vous laisse faire la comparaison avec le nom du groupe!)...
Dès le début, "Beyond the Line" nous balance un thrash/death puissant dont on reconnait tout de suite les principales influences: le Thrash métal "old-school" de l'époque de gloire de Kreator ou autres légendes (rien que le titre "In my Dry Reliquary" montre tout le potentiel du combo), le Death Mélodique à la sauce Scandinave des années At The Gates et de fortes influences des riffs death "old-school" également, les Italiens s'inspirent donc de la vielle école pour nous produire une musique fraîche et racée, aux relents nostalgiques tout de même...
Ce sont donc des riffs extremements techniques et bien aiguisés que nous avons là, qui, guitares et basse envoient du gros et arrivent à intégrer dans la musique des mélodies typiquement mélodeath, qui, mariées à une double-pédale violente et rapide, offrent des titres sans merci qui font des ravages chez l'auditeurs.
Et c'est un chant légèrement nuancé que nous présente Vittorio Bilanzuolo: tantôt thrash pur complètement décharné et dévastateur accompagné de murmures rapides ("Under This Shroud") et parfois presque proches du chant clair proprement dit comme dans "A Snatched Love", tantôt death très sombre, moins présent mais restant efficace (de puissants growls gras sont surtout présents dans "One Thousand Ways to Die"), et, étrangement, en aucun cas mélodique malgré les soli (surtout celui de "In my Dry Reliquary") et les riffs mélodeath de "Beyond the Line". Nous avons parfois même aussi droit à quelques chœurs de temps à autre, comme dans "Attack".
Les deux derniers titres de l'album, "Ethereal Warrior 1&2" peuvent être considérés comme de véritables claques Thrash "old-school", la deuxième partie commençant brutalement avec ce terrible chant thrash suivi de ces éternels riffs techniques et structurés, avec pour finir des solos assez époustouflants.
Mais malgré ces courtes 37 minutes, "Beyond the Line" passe bien vite et nous laisse un peu secoué par ce puissant épisode thrash/death, le seul titre qui pourrait être considéré comme "long" est "A Snatched Love", de par ces 4:38, la plupart des titres ne dépassant pas les 3:30 dans l'ensemble!
Voilà donc un album simple, pas question de trop se prendre la tête chez Tales Of Deliria, et comme je l'ai déjà dit, efficace, "Beyond the Line" offre un Thrash/Death Métal dur et maîtrisé, aussi mélodieux que violent, prouvant que ce style n'est pas perdu, voilà certains Italiens qui ne manqueraient pas de prendre la relève des Grands de par leur excellent potentiel et leur totale maîtrise en la matière...
Mais dans le style Thrash/Death, on peut dire qu’il y en a peu, à part peut être Golem ou Bulldozer qui se rapprochent du style sans en faire entièrement partie. Mais voilà qu’arrive Tales Of Deliria en 2003, le groupe qui risque fortement de devenir le représentant de ce pays en matière de Thrash/Death Métal.
Malgré deux démos et un unique Ep, le groupe débute plutôt difficilement, mais ne se décourage pas et voilà que le quintet enfin au complet après pas mal de changements dans le line-up nous offre "Beyond the Line" aux alentours d'octobre 2011, leur premier album studio paru sous le petit label "To React Records" et enregistré à "WestLink Studios", en Italie puis masterisé dans le célebre "Finnvox Studios".
Avec une pochette plutôt dérangeante mais étrangement agréable avec un mélange de couleurs et de contrastes efficaces, les Italiens se sont attelés à ce qui risque de faire ravage chez les amateurs de bon métal.
Chez Tales Of Deliria, préparez-vous donc à un métal sans merci qui ne fait pas dans la dentelle: ici, il est question de rapidité d’exécution, de violence et de vitesse, une musique technique et efficace dont je m'en vais vous conter les mérites, s'il y a bien un groupe qui peut vous faire "délirer", c'est bien Tales Of Deliria (je vous laisse faire la comparaison avec le nom du groupe!)...
Dès le début, "Beyond the Line" nous balance un thrash/death puissant dont on reconnait tout de suite les principales influences: le Thrash métal "old-school" de l'époque de gloire de Kreator ou autres légendes (rien que le titre "In my Dry Reliquary" montre tout le potentiel du combo), le Death Mélodique à la sauce Scandinave des années At The Gates et de fortes influences des riffs death "old-school" également, les Italiens s'inspirent donc de la vielle école pour nous produire une musique fraîche et racée, aux relents nostalgiques tout de même...
Ce sont donc des riffs extremements techniques et bien aiguisés que nous avons là, qui, guitares et basse envoient du gros et arrivent à intégrer dans la musique des mélodies typiquement mélodeath, qui, mariées à une double-pédale violente et rapide, offrent des titres sans merci qui font des ravages chez l'auditeurs.
Et c'est un chant légèrement nuancé que nous présente Vittorio Bilanzuolo: tantôt thrash pur complètement décharné et dévastateur accompagné de murmures rapides ("Under This Shroud") et parfois presque proches du chant clair proprement dit comme dans "A Snatched Love", tantôt death très sombre, moins présent mais restant efficace (de puissants growls gras sont surtout présents dans "One Thousand Ways to Die"), et, étrangement, en aucun cas mélodique malgré les soli (surtout celui de "In my Dry Reliquary") et les riffs mélodeath de "Beyond the Line". Nous avons parfois même aussi droit à quelques chœurs de temps à autre, comme dans "Attack".
Les deux derniers titres de l'album, "Ethereal Warrior 1&2" peuvent être considérés comme de véritables claques Thrash "old-school", la deuxième partie commençant brutalement avec ce terrible chant thrash suivi de ces éternels riffs techniques et structurés, avec pour finir des solos assez époustouflants.
Mais malgré ces courtes 37 minutes, "Beyond the Line" passe bien vite et nous laisse un peu secoué par ce puissant épisode thrash/death, le seul titre qui pourrait être considéré comme "long" est "A Snatched Love", de par ces 4:38, la plupart des titres ne dépassant pas les 3:30 dans l'ensemble!
Voilà donc un album simple, pas question de trop se prendre la tête chez Tales Of Deliria, et comme je l'ai déjà dit, efficace, "Beyond the Line" offre un Thrash/Death Métal dur et maîtrisé, aussi mélodieux que violent, prouvant que ce style n'est pas perdu, voilà certains Italiens qui ne manqueraient pas de prendre la relève des Grands de par leur excellent potentiel et leur totale maîtrise en la matière...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire