Un premier album pas vraiment parfait mais qui laisse de bonnes traces...
L'année 2008 pour le Death Mélodique aura été une année ponctuée de sorties de nombreux albums tous critiqués plus ou moins positivement par la critique tels "A Sense of Purpose" d'In Flames, "Minus Exitus" de Dark Age, "HolographicUniverse" de Scar Symmetry ou encore "Signs of Existence" de MyGrain.
Et puis aussi "Avalon" de Chaos Divine qui passa totalement inaperçu en Europe mais qui fit fureur en Australie, le groupe recevant même le célèbre "West Australian".
La très mauvaise qualité sonore du premier EP "Ratio" avait rendu la musique de Chaos Divine quelque peu grincheuse, et pourtant, ce petit "Avalon" nous apporte un peu d'originalité et de fraîcheur pour cette année pleine de sorties et avec pour le coup un son excellent, le groupe se faisant finalement produire par le petit label américain Firestarter Records.
Le groupe nous présente là un artwork assez mystérieux et attirant, on peut d'ors et déjà faire le rapprochement avec le titre de l'album "Avalon" car cette étrange ville située sur cette ampoule pourrait avoir de nombreuses significations comme l'apparition au grand jour de l'île mystérieuse d'Avalon dans la littérature arthurienne.
On retrouve le bon Death Mélodique aux ambiances Heavy Métal ou Post-Rock que "Ratio" avant tant bien que mal fait découvrir avec le puissant growl de Dave Anderton ainsi que son doux et mélodique chant clair. Celui-ci est vraiment sublime sur certains titres car Dave arrive vraiment bien à monter dans les aigus ou à redescendre dans le grave avec une facilité déconcertante, rendant son chant aussi délicat que poignant, mais il est aussi le gros point faible d'Avalon : un peu maladroit, il est souvent mal placé et a tendance à faire "tache" dans certains titres tels "Refuse the Sickness" où il brise l'ambiance catchy qu'avait apporté les riffs entraînants et le growl, ou encore au début de "Contortion" où ce n'est pas encore le top afin de nous plonger dans l'album puisque les transitions chant death/clair sont comme pour "Refuse the Sickness", un peu brutales et inattendues...
Mais rassurez vous, le groupe se rattrape vraiment bien avec "Avalon" et "Alone in the Sky", des ballades très atmosphériques grâce au calme et mélodieux, aux influences Rock Progressif à la Riverside ou encore Post-Rock à laOrpheus. La guitare sèche est très discrète et les claviers rendent l'atmosphère planante, ce titre permet de terminer l'album tout en douceur!!
Au niveau des refrains de "Brand New Eyes" et "Narcosis", ça n'est pas encore parfait puisque l'on retrouve les mêmes "petites" maladresses du début mais c'est déjà mieux vu que l'on arrive à rester concentré sur la musique jusqu'à la fin, l'instrumental restant très maîtrisés tels la batterie cadencée et violente et les riffs toujours aussi mélodieux et techniques, très complexes.
Les titres "Narcosis" et "Rapture" peuvent être considérés comme les plus brutaux de l'album avec un chant death ravageur et une basse et une batterie très mises en avant, et plutôt assez violentes elles-aussi. Une belle preuve d'amélioRation au sein même de l'album.
Les solos sont quand à eux bluffants et on a tendance à parfois plus s'intéresser à l'instrumentation qu'au chant, donc à ce niveau là, Chaos Divine offre du grand Death Mélodique de haute volée largement à la hauteur des grands Insomnium ou même Kalmah!!
Un album qui peut autant décevoir que surprendre, mais dans les deux cas qui ne laissera pas indemne à la fin de l'écoute.
Et puis aussi "Avalon" de Chaos Divine qui passa totalement inaperçu en Europe mais qui fit fureur en Australie, le groupe recevant même le célèbre "West Australian".
La très mauvaise qualité sonore du premier EP "Ratio" avait rendu la musique de Chaos Divine quelque peu grincheuse, et pourtant, ce petit "Avalon" nous apporte un peu d'originalité et de fraîcheur pour cette année pleine de sorties et avec pour le coup un son excellent, le groupe se faisant finalement produire par le petit label américain Firestarter Records.
Le groupe nous présente là un artwork assez mystérieux et attirant, on peut d'ors et déjà faire le rapprochement avec le titre de l'album "Avalon" car cette étrange ville située sur cette ampoule pourrait avoir de nombreuses significations comme l'apparition au grand jour de l'île mystérieuse d'Avalon dans la littérature arthurienne.
On retrouve le bon Death Mélodique aux ambiances Heavy Métal ou Post-Rock que "Ratio" avant tant bien que mal fait découvrir avec le puissant growl de Dave Anderton ainsi que son doux et mélodique chant clair. Celui-ci est vraiment sublime sur certains titres car Dave arrive vraiment bien à monter dans les aigus ou à redescendre dans le grave avec une facilité déconcertante, rendant son chant aussi délicat que poignant, mais il est aussi le gros point faible d'Avalon : un peu maladroit, il est souvent mal placé et a tendance à faire "tache" dans certains titres tels "Refuse the Sickness" où il brise l'ambiance catchy qu'avait apporté les riffs entraînants et le growl, ou encore au début de "Contortion" où ce n'est pas encore le top afin de nous plonger dans l'album puisque les transitions chant death/clair sont comme pour "Refuse the Sickness", un peu brutales et inattendues...
Mais rassurez vous, le groupe se rattrape vraiment bien avec "Avalon" et "Alone in the Sky", des ballades très atmosphériques grâce au calme et mélodieux, aux influences Rock Progressif à la Riverside ou encore Post-Rock à laOrpheus. La guitare sèche est très discrète et les claviers rendent l'atmosphère planante, ce titre permet de terminer l'album tout en douceur!!
Au niveau des refrains de "Brand New Eyes" et "Narcosis", ça n'est pas encore parfait puisque l'on retrouve les mêmes "petites" maladresses du début mais c'est déjà mieux vu que l'on arrive à rester concentré sur la musique jusqu'à la fin, l'instrumental restant très maîtrisés tels la batterie cadencée et violente et les riffs toujours aussi mélodieux et techniques, très complexes.
Les titres "Narcosis" et "Rapture" peuvent être considérés comme les plus brutaux de l'album avec un chant death ravageur et une basse et une batterie très mises en avant, et plutôt assez violentes elles-aussi. Une belle preuve d'amélioRation au sein même de l'album.
Les solos sont quand à eux bluffants et on a tendance à parfois plus s'intéresser à l'instrumentation qu'au chant, donc à ce niveau là, Chaos Divine offre du grand Death Mélodique de haute volée largement à la hauteur des grands Insomnium ou même Kalmah!!
Un album qui peut autant décevoir que surprendre, mais dans les deux cas qui ne laissera pas indemne à la fin de l'écoute.
Béon. 15/20
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