Une seconde prouesse de la part des Canadiens, ni plus ni moins...
Odium (à ne pas confondre avec l'Odium Norvégien de black symphonique), petit combo Canadien composé de 5 membres originaire de l'Ontario a déjà eu l'occasion de nous présenter son orientation musicale avec "At the Bottom" en 2009: le Death Mélodique Moderne, style actuellement très populaire, mais souvent difficile à appréhender.
Certes, ce style garde de nombreux groupes légendaires et précurseurs comme Soilwork, In Flames ou encoreOmnium Gatherum, mais aussi de jeunes formations telles Sarea, Raunchy, MyGrain ou Tracedawn, la plupart influencés par la vague Métalcore, donnant plus d'accessibilité à leur mélodeath.
Ce quintette fait donc partie de ceux-là, venant d'un pays connu pour être celui du Death Technique et du Death Métal avec des combos connus internationalement comme Kataklysm, Quo Vadis ou Beneath The Massacre, mais pas du Death Mélodique, mis à part Ex Deo et quelques autres peu connus comme Hallows Die.
Or Odium est probablement LE groupe qui risque de montrer que ce pays du "Nord" a tout autant de ressources en matière de Métal, qui plus est de Death Mélodique, que ses "concurrents" Scandinaves. Ainsi, malgré les dessous apocalyptiques et significatifs du titre et de l'artwork, l'album en général se voit être assez frais et régénérant pour sortir du lot et de l'océan core dont Odium a su prendre avantage. Car 3 ans après un opus qui avait présenté un groupe plus que prometteur, "Burning the Bridges to Nowhere" concrétise largement tous ces espoirs et présente cette fois un groupe sûr de lui et maîtrisant parfaitement son art.
Dès le début, avec le morceau éponyme, on retrouve la même production béton dont "At the Bottom" était doté, et celui-ci est encore produit sous le petit label Year Of The Sun Records. Ainsi, dès le premier titre au nom similaire à l'album, on retrouve exactement les même idées que l'opus de 2009: passages mélancoliques, puis passages ultra-violents faits pour en envoyer littéralement plein dans la face.
Et oui, c'est toujours ce chant death violent et légèrement modifié que nous balance ce cher Tom Emmans, très écorché et fortes tendances criardes assez proche de celui de Soilwork ou MyGrain dans certaines intonations, mais souvent très gras et guttural, growlé donc à point, et très convaincant, accompagné d'un chant clair qui reste l'un des plus gros points forts du groupe, car, déjà, placer du chant clair dans du mélodeath, c'est très risqué pour ceux qui ne le maîtrisent pas, mais lorsqu'en plus d’être bien placé et donc bien maîtrisé, il se voit extrêmement agréable, et bien c'est un véritable atout de force.
Outre sa quasi-omniprésence, il se présente très peu pompeux, toujours très entraînant et mélodique aux relents mélancoliques, l'alternance clair/death se fait toujours aisément sans accrochages, présentant souvent des refrains accrocheurs et rythmés, comme dans "Viral By Nature" ou "Identity of the Doomed", on remarquera que le chanteur est un perfectionniste, car, comme le présente le dernier titre "The Descent", celui-ci se plait à jouer avec les intonations pour un résultat nickel, agréable, un titre presque parfait pour clore un album dans l'ensemble rapide et puissant.
Mais pour rajouter encore plus de mélodies, comme par exemple dès le début de "Blue Channel", on retrouve deux guitares aux riffs vertigineusement bluffants, mélodiques à tous les points, mais parfois aussi très violents, rapides et dévastateurs. On a entre ces deux types de sonorités les même idées que pour les alternances de chants, accompagnés de solos efficaces, et également d'une batterie aux blasts surpuissants, mais souvent un peu mise en retrait.
Du coup, si on fait un rapide bilan, on se rendra compte que "Burning the Bridges to Nowhere" présente tout les bons ingrédients pour offrir un mélodeath de qualité: du bon, du vrai chant clair bien placé et pas du tout mielleux, un chant death ravageur et violent, des rythmisques endiablées et des refrains prenants et une touche d'originalité qui le démarque du reste des autres formations, apportée par des ambiances légèrement mélancoliques et atmosphériques.
Le seul bémol que l'on reprochera à l'album, c'est la trop grosse ressemblance avec le précédent opus, donnant une forte impression de déjà entendu dans certaines mélodies ou rythmes, ce qui est dommage car malgré aucun changement de style pour un groupe égal à lui-même, cet album aurait mérité une petite touche en plus d'originalité, quelque chose qui aurait pu montrer que ce groupe aurait pu évoluer, au lieu de rester au même point qu'avant. On peut se perdre.
Mais malgré tout, "Burning the Bridges to Nowhere" se voit assez efficace et maîtrisé pour confirmer qu'Odiumpeut faire partie des nouvelles révélations en matière de mélodeath moderne, un album qui se laisse couler sans problèmes, agréable à réécouter...enfin un groupe qui arrive à démarquer son Death Mélodique, une seconde prouesse d'un groupe déjà bien prometteur...
Béon. 15/20
Certes, ce style garde de nombreux groupes légendaires et précurseurs comme Soilwork, In Flames ou encoreOmnium Gatherum, mais aussi de jeunes formations telles Sarea, Raunchy, MyGrain ou Tracedawn, la plupart influencés par la vague Métalcore, donnant plus d'accessibilité à leur mélodeath.
Ce quintette fait donc partie de ceux-là, venant d'un pays connu pour être celui du Death Technique et du Death Métal avec des combos connus internationalement comme Kataklysm, Quo Vadis ou Beneath The Massacre, mais pas du Death Mélodique, mis à part Ex Deo et quelques autres peu connus comme Hallows Die.
Or Odium est probablement LE groupe qui risque de montrer que ce pays du "Nord" a tout autant de ressources en matière de Métal, qui plus est de Death Mélodique, que ses "concurrents" Scandinaves. Ainsi, malgré les dessous apocalyptiques et significatifs du titre et de l'artwork, l'album en général se voit être assez frais et régénérant pour sortir du lot et de l'océan core dont Odium a su prendre avantage. Car 3 ans après un opus qui avait présenté un groupe plus que prometteur, "Burning the Bridges to Nowhere" concrétise largement tous ces espoirs et présente cette fois un groupe sûr de lui et maîtrisant parfaitement son art.
Dès le début, avec le morceau éponyme, on retrouve la même production béton dont "At the Bottom" était doté, et celui-ci est encore produit sous le petit label Year Of The Sun Records. Ainsi, dès le premier titre au nom similaire à l'album, on retrouve exactement les même idées que l'opus de 2009: passages mélancoliques, puis passages ultra-violents faits pour en envoyer littéralement plein dans la face.
Et oui, c'est toujours ce chant death violent et légèrement modifié que nous balance ce cher Tom Emmans, très écorché et fortes tendances criardes assez proche de celui de Soilwork ou MyGrain dans certaines intonations, mais souvent très gras et guttural, growlé donc à point, et très convaincant, accompagné d'un chant clair qui reste l'un des plus gros points forts du groupe, car, déjà, placer du chant clair dans du mélodeath, c'est très risqué pour ceux qui ne le maîtrisent pas, mais lorsqu'en plus d’être bien placé et donc bien maîtrisé, il se voit extrêmement agréable, et bien c'est un véritable atout de force.
Outre sa quasi-omniprésence, il se présente très peu pompeux, toujours très entraînant et mélodique aux relents mélancoliques, l'alternance clair/death se fait toujours aisément sans accrochages, présentant souvent des refrains accrocheurs et rythmés, comme dans "Viral By Nature" ou "Identity of the Doomed", on remarquera que le chanteur est un perfectionniste, car, comme le présente le dernier titre "The Descent", celui-ci se plait à jouer avec les intonations pour un résultat nickel, agréable, un titre presque parfait pour clore un album dans l'ensemble rapide et puissant.
Mais pour rajouter encore plus de mélodies, comme par exemple dès le début de "Blue Channel", on retrouve deux guitares aux riffs vertigineusement bluffants, mélodiques à tous les points, mais parfois aussi très violents, rapides et dévastateurs. On a entre ces deux types de sonorités les même idées que pour les alternances de chants, accompagnés de solos efficaces, et également d'une batterie aux blasts surpuissants, mais souvent un peu mise en retrait.
Du coup, si on fait un rapide bilan, on se rendra compte que "Burning the Bridges to Nowhere" présente tout les bons ingrédients pour offrir un mélodeath de qualité: du bon, du vrai chant clair bien placé et pas du tout mielleux, un chant death ravageur et violent, des rythmisques endiablées et des refrains prenants et une touche d'originalité qui le démarque du reste des autres formations, apportée par des ambiances légèrement mélancoliques et atmosphériques.
Le seul bémol que l'on reprochera à l'album, c'est la trop grosse ressemblance avec le précédent opus, donnant une forte impression de déjà entendu dans certaines mélodies ou rythmes, ce qui est dommage car malgré aucun changement de style pour un groupe égal à lui-même, cet album aurait mérité une petite touche en plus d'originalité, quelque chose qui aurait pu montrer que ce groupe aurait pu évoluer, au lieu de rester au même point qu'avant. On peut se perdre.
Mais malgré tout, "Burning the Bridges to Nowhere" se voit assez efficace et maîtrisé pour confirmer qu'Odiumpeut faire partie des nouvelles révélations en matière de mélodeath moderne, un album qui se laisse couler sans problèmes, agréable à réécouter...enfin un groupe qui arrive à démarquer son Death Mélodique, une seconde prouesse d'un groupe déjà bien prometteur...
Béon. 15/20
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