Des débuts remarquables pour un groupe présentant une assurance sans faille...
L'Australie n'est pas un des pays les plus productifs en matière de Death Mélodique, mais le peu de formations émergentes de là-bas se voient souvent très convaincantes et arrivent tant bien que mal à se frayer une brèche sur la scène internationale, comme Be'Lakor, Universum, Vespers Descent ou Orpheus. Voilà Meridian, petit (quoique) sextuor fondé à Perth, la ville d'origine des fameux Chaos Divine, qui présente son premier Ep éponyme en cette année 2012.
Dès le début avec "Children of Rust", on voit tout de suite à quoi on va avoir affaire: du VRAI, du bon mélodeath complexe et technique, aux ambiances prog, et aux claviers sulfureux et entraînants.
D'ailleurs, une chose assez marquante dans "Meridian", c'est le chant clair. Oui, il y en a, (dans seulement deux titres, "Virocon" et "Empty Spaces" où il se voit assez discret) mais inutile de se braquer à l'entente de ce mot, car celui-ci est bien plus qu'un simple chant mielleux et entraînant. Non, il se voit très doux, un peu chanté à la façon de Shades Of Dusk, c'est à dire très atmosphérique et mélancolique, planant, envoûtant comme dans "Virocon", mais aussi très proche de celui de Voyager (le groupe australien) dans le début de "Empty Spaces". Mais lorsqu'arrive le chant death, tout change: celui-ci est réellement efficace, growlé à point, restant souvent dans le guttural malgré les beaux hurlements déchirés qu'arrive à nous pondre Max Ward, suivant bien les mélodies instaurées par les claviers.
Pour ajouter encore plus de mélodies, les Australiens ont opté pour des claviers sulfureux, très proches deVoyager, groupe qui semble être une sacré source d'inspiration pour Meridian en matière de mélodies, le tout étant très mis en avant, rajoutant ainsi encore plus de poigne au mélodeath des Australiens, comme dans le titre "The Sun" ou "Let Go" qui se veulent très mélodiques.
Une autre chose tout aussi marquante, c'est de voir à quel point les deux guitaristes peuvent assurer au niveau des riffs, car tantôt violents et rapides, tantôt plus mélodieux et progressifs, ils se voient tous extrêmement bien maîtrisés également au niveau des solos à la Amorphis.
Et lorsqu'arrive le dernier titre "Empty Spaces" à l'intro atmosphérique et à la guitare acoustique assez proche du début de "No Road Home (Solastalgia)" du dernier Chaos Divine, on se rend compte que c'est déjà la fin, les 23 petites minutes de "Meridian" se voient passer comme une fusée, nous laissant ainsi ébahis d'une telle maîtrise, heureusement que la touche "repeat" est là pour nous sauver et nous replonger dans cet univers accrochant, on peut espérer beaucoup pour ce groupe qui se veut prometteur.
Un combo avec beaucoup d'influences, puisant ses inspirations un peu partout, que ce soit sur la scène régionale que sur la scène internationale et surtout la scandinave, mais qui arrive à les utiliser efficacement, sans être trop pompeux ou trop imitateur, voilà probablement un autre groupe innovant qui risque de monter très vite, à surveiller et à écouter d'urgence pour tout les amateurs de vraies mélodies entraînantes et tout simplement de vrai Death Mélodique.
Béon. 17/20
Dès le début avec "Children of Rust", on voit tout de suite à quoi on va avoir affaire: du VRAI, du bon mélodeath complexe et technique, aux ambiances prog, et aux claviers sulfureux et entraînants.
D'ailleurs, une chose assez marquante dans "Meridian", c'est le chant clair. Oui, il y en a, (dans seulement deux titres, "Virocon" et "Empty Spaces" où il se voit assez discret) mais inutile de se braquer à l'entente de ce mot, car celui-ci est bien plus qu'un simple chant mielleux et entraînant. Non, il se voit très doux, un peu chanté à la façon de Shades Of Dusk, c'est à dire très atmosphérique et mélancolique, planant, envoûtant comme dans "Virocon", mais aussi très proche de celui de Voyager (le groupe australien) dans le début de "Empty Spaces". Mais lorsqu'arrive le chant death, tout change: celui-ci est réellement efficace, growlé à point, restant souvent dans le guttural malgré les beaux hurlements déchirés qu'arrive à nous pondre Max Ward, suivant bien les mélodies instaurées par les claviers.
Pour ajouter encore plus de mélodies, les Australiens ont opté pour des claviers sulfureux, très proches deVoyager, groupe qui semble être une sacré source d'inspiration pour Meridian en matière de mélodies, le tout étant très mis en avant, rajoutant ainsi encore plus de poigne au mélodeath des Australiens, comme dans le titre "The Sun" ou "Let Go" qui se veulent très mélodiques.
Une autre chose tout aussi marquante, c'est de voir à quel point les deux guitaristes peuvent assurer au niveau des riffs, car tantôt violents et rapides, tantôt plus mélodieux et progressifs, ils se voient tous extrêmement bien maîtrisés également au niveau des solos à la Amorphis.
Et lorsqu'arrive le dernier titre "Empty Spaces" à l'intro atmosphérique et à la guitare acoustique assez proche du début de "No Road Home (Solastalgia)" du dernier Chaos Divine, on se rend compte que c'est déjà la fin, les 23 petites minutes de "Meridian" se voient passer comme une fusée, nous laissant ainsi ébahis d'une telle maîtrise, heureusement que la touche "repeat" est là pour nous sauver et nous replonger dans cet univers accrochant, on peut espérer beaucoup pour ce groupe qui se veut prometteur.
Un combo avec beaucoup d'influences, puisant ses inspirations un peu partout, que ce soit sur la scène régionale que sur la scène internationale et surtout la scandinave, mais qui arrive à les utiliser efficacement, sans être trop pompeux ou trop imitateur, voilà probablement un autre groupe innovant qui risque de monter très vite, à surveiller et à écouter d'urgence pour tout les amateurs de vraies mélodies entraînantes et tout simplement de vrai Death Mélodique.
Béon. 17/20
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