Encore une excellente découverte qui nous vient tout droit d'Australie...
La scène métal Australienne a bien bougé ses dernières années, et surtout en matière de Death Mélodique avec la montée de nombreux petites groupes tels Chaos Divine, Orpheus ou encore Be'Lakor. Ici, nous avons affaire à un combo fondé en 2006, près de Melbourne, influencé directement par la grosse scène mélodeath avec des groupes légendaires comme In Flames et Soilwork mais aussi par les Américains d'Allegaeon ou Solipsist et des formations Canadiennes telles Augury ou Becoming The Archetype.
En effet, ça n'est pas à du mélodeath stéréotypé hyper accessible et survitaminé auquel nous avons affaire avec le dernier opus du groupe, dénommé "Wires of Creation" après leur premier Ep éponyme en 2010.
Dès le début de l'opus avec "Man's Design", c'est une déferlante de mélodies et de brutalité que nous avons, avec un chant bien gras, alternant parties gutturales et hurlements déchirés et rêches. Le tout suit bien le rythme, accompagné de certains choeurs féminins comme dans "Sigma". Malgré les influences Deathcore que l'on peut retrouver dans certaines parties de l'album, comme dans "Sense Offender", c'est un chant purement death que nous retrouvons, évoluant au fur et à mesure de l'album et se trouvant plus prenant à chaque avancée des titres.
Le gros point fort de "Wires of Creation", c'est l'absence totale de chant clair, ce qui se révèle être très rare ces derniers temps avec la vague de groupes de semi-metalcore qui balance des paquets de chant clair mielleux et niais.
De plus, c'est une instrumentation vraiment originale, typée et variée que nous fournit le combo: des riffs polyrythmiques et mélodiques, très variables et sacrément alambiqués, arpèges ultra puissants, durs et carrés, les solos vertigineux apportent des rythmiques endiablées à la musique déjà entraînante, les deux guitaristes se retrouvent très bien accordés et apportent donc au son une harmonie sans faille et travaillée, prouvée par des passages acoustiques utilisés à bon escient, comme dans le début de "Play the Hand", influencé par les musiques orientales avec ce petit tambourin, ou encore "Eternal Breath", qui se voit utilisé comme "interlude" dans cet univers mouvementé qu'est "Wires of Creation".
Clot par l'original et prenant "A Cry from Helplessness", "Wires of Creation" se voit finalement être un album plus qu’abouti, travaillé de fond en comble et qu'il faut réécouter de nombreuses fois afin d'apprécier chaque subtilité de ce que nous présente Elysian.
Il s'agit d'un Death Mélodique très moderne donc, mixant technicité, efficacité et violence avec mélodie, les Australiens puisent leurs influences dans de nombreux styles et groupes, tels le Death Technique, Mélodique et Progressif, et savent les utiliser à bon escient, avec une production parfaite et une originalité qui n'a pas fini de faire parler d'elle pour les débuts de ce quintette prometteur.
En effet, ça n'est pas à du mélodeath stéréotypé hyper accessible et survitaminé auquel nous avons affaire avec le dernier opus du groupe, dénommé "Wires of Creation" après leur premier Ep éponyme en 2010.
Dès le début de l'opus avec "Man's Design", c'est une déferlante de mélodies et de brutalité que nous avons, avec un chant bien gras, alternant parties gutturales et hurlements déchirés et rêches. Le tout suit bien le rythme, accompagné de certains choeurs féminins comme dans "Sigma". Malgré les influences Deathcore que l'on peut retrouver dans certaines parties de l'album, comme dans "Sense Offender", c'est un chant purement death que nous retrouvons, évoluant au fur et à mesure de l'album et se trouvant plus prenant à chaque avancée des titres.
Le gros point fort de "Wires of Creation", c'est l'absence totale de chant clair, ce qui se révèle être très rare ces derniers temps avec la vague de groupes de semi-metalcore qui balance des paquets de chant clair mielleux et niais.
De plus, c'est une instrumentation vraiment originale, typée et variée que nous fournit le combo: des riffs polyrythmiques et mélodiques, très variables et sacrément alambiqués, arpèges ultra puissants, durs et carrés, les solos vertigineux apportent des rythmiques endiablées à la musique déjà entraînante, les deux guitaristes se retrouvent très bien accordés et apportent donc au son une harmonie sans faille et travaillée, prouvée par des passages acoustiques utilisés à bon escient, comme dans le début de "Play the Hand", influencé par les musiques orientales avec ce petit tambourin, ou encore "Eternal Breath", qui se voit utilisé comme "interlude" dans cet univers mouvementé qu'est "Wires of Creation".
Clot par l'original et prenant "A Cry from Helplessness", "Wires of Creation" se voit finalement être un album plus qu’abouti, travaillé de fond en comble et qu'il faut réécouter de nombreuses fois afin d'apprécier chaque subtilité de ce que nous présente Elysian.
Il s'agit d'un Death Mélodique très moderne donc, mixant technicité, efficacité et violence avec mélodie, les Australiens puisent leurs influences dans de nombreux styles et groupes, tels le Death Technique, Mélodique et Progressif, et savent les utiliser à bon escient, avec une production parfaite et une originalité qui n'a pas fini de faire parler d'elle pour les débuts de ce quintette prometteur.
Béon. 18/20
Bonne chronique bravos ! mais par contre pour te dire, presque tout les groupe de metal influences dans de nombreux styles et groupes aussi! ^^ sinon chapeau la chronique et belle note aussi, ce groupe le mérite ! un album magnifique !!!
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